Monday, November 01, 2004

Mais, non!

I certainly wouldn't put much past the Bush Administration, but this stretches credulity. If the French special forces really had OBL in sight, why would they ask the US for permission to capture him? Why wouldn't NATO have used this as leverage earlier against the Iraq campaign? Sounds bogus to me. Of course, I wasn't there.

Les Français auraient pû arrêter Ben Laden

Les français auraient pu capturer Oussama Ben Laden en Afghanistan, mais les Américains préfèrent qu'il reste en liberté : c'est en tout cas ce que croit savoir les spécialistes du renseignement. A l'instar d'Eric Denécé. Le directeur du Centre français de recherches sur le renseignement était l'invité de Jean-Michel Aphatie, lundi matin sur RTL. Selon lui, les forces spéciales françaises ont approché le leader d'Al-Qaïda suffisamment près pour l'observer à la jumelle, autrement dit, à 1.000 ou 1.500 mètres avec un matériel très perfectionné. Mais ils n'ont rien fait sur ordre des Américains.

Ce sont des informations tout à fait fiables. Au printemps dernier, les forces spéciales françaises ont en effet approché Ben Laden. A deux reprises, à deux endroits différents dans un périmètre de 50 kilomètres carrés, dans la région de Kandahar. Les Français l'ont suivi à la trace, alors qu'il faisait des haltes dans certains villages de cette zone désertique, manifestement pour se reposer ou se ravitailler. On a encore pu établir à cette occasion, et c'est assez précis, que le chef d'Al-Qaïda dispose d'une garde rapprochée assez légère et très mobile, toujours les mêmes hommes, des talibans. Ou encore que l'Egyptien Ayman al-Zawihiri, qui est son adjoint, le théoricien d'Al-Qaïda, ne se déplace jamais à ses côtés. Tout ces renseignements avaient bien sûr été transmis au commandement américain qui, il ne faut pas l'oublier, supervise l'action des militaires français.

Alors, pourquoi les Américains ne capturent-ils pas ou n'éliminent-ils pas Oussama Ben Laden ? Eux-mêmes ne répondent pas à cette question... Et quand on leur dit : "Mais vous l'aviez, vous pouviez le capturer !", c'est toujours le silence qui l'emporte. Au printemps dernier, si les Américains n'ont pas bougé, c'est très probablement parce qu'ils ne souhaitaient pas que les Français tirent le bénéfice d'une telle opération. Ils ont donc gelé toute action. Mais il y a d'autres hypothèses : celle que Ben Laden localisé, suivi, est devenu une précieuse source d'informations, plus utile vivant que mort. Un "objectif sous contrôle", comme disent les militaires. On sent bien toutefois que tout cela ne peut pas s'éterniser, et que cette traque va sans doute connaître un nouveau tournant, une fois passées les élections américaines.


Emphases mine.

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